Typographies urbaines

28 octobre 2010

Galerie de la HBK Saar, Medienfassade à l'occasion du colloque "Welt am Draht"

projet de coopération transfrontalière

ZAPA/KAA de Baptiste Scheuer et Lukas Pion

Il s’agit d’une petite architecture aérienne. La typographie est en écho avec l’espace de l’exposition. Une forme monte en colimaçon et semble suspendue dans le vide

SAY IT de Estelle Bizet et Céline Kriebs

Nous nous interrogeons sur la qualité du regard dans l’espace public. Est-ce qu’une phrase est perçue comme une image, prenons-nous le temps de la lire ? Flash visuel ou texte, la typographie urbaine est un moment de perception différent.

A WALL ON THE WALL de Maximin Costa et Romain Gamba

Ici il s’agit de créer un lien entre typographie et architecture environnante. Différents points de vue nous offrent une nouvelle vision. La posture photographique, la gestuelle de l’écriture témoignent des changements de perspective au moment de la déambulation. Le tracer des lettres peut être vu comme un cheminement, il produit une connivence entre les lettres. Inspiré par les postures du corps, le rapport à l’horizontalité est perturbé. Le son consolide le ressenti matériel de la graphie.

ELIANE RADIGUE

21 octobre 2010 au FRAC Lorraine

États de conscience
Éliane Radigue, compositrice
Avec Lionel Marchetti
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Pièce interprétée : Kyema, Etats intermédiaires
1er chapitre de la “Trilogie de la Mort”

Pionnière de la musique électroacoustique, son travail musical s’oriente vers une musique à base de drones (flot continu d’ondes sonores) où elle poursuit plus en profondeur son exploration de l’harmonie, et de la texture du son. Elle crée alors une série d’œuvres consacrée au grand yogi tibétain Milarepa, et une trilogie inspirée du Livre des morts tibétain. La compositrice s’interroge sur la manière dont certains sons entrent en résonance avec les rythmes du corps, et permettent à l’esprit de s’extraire de toute préoccupation ordinaire et d’acquérir plus de lucidité et de clarté.